Qui de Marcel ou Marcelle ment ?
En ces semaines où le harcèlement fait la une plutôt que de passer en second plan (pas très bon pour le coup...) doit-on, peut-on serait plus juste ou injuste, c'est selon, revenir ou venir sur ce qui éclabousse (c'est bien souvent le cas, ici…) notre quotidien qu'on pensait, con pansé (mais comment ?), compensé (mais combien ?), pouvoir laisser en dehors (mais là on est en plein dedans…) de ces turpitudes. Si celui qui dit la vérité doit être exécuté, celui qui ment mérite quel sort ? Ici, c'est parole contre parole entre l'accusatrice et l'accusé : loin de moi l'idée de pratiquer l'écriture inclusive pas plus qu'abusive, mais force (ou faiblesse) est de constater que le genre féminin est majoritairement plus concerné dans ce cas, bien qu'un faux président des États-Unis s'en soit pris à de jeunes hommes quand un autre, un vrai (?), eut pu s'y faire prendre pour pulsions de pussy : on est en plein brouillard (la brume ici n'a rien à envier à la blonde ou la rousse…), et confusion (et non fusionnel) pour démêler le faux du vrai… ou vice versa… vice vice serait sans aucun doute plus approprié.
Confronté il y a peu à ce galimatias de suspicions, on s'aperçoit vite que la parole est plus que fragile, quant à déterminer qui invente, qui évente ou qui se vante. J'entends déjà le corps et le cri des voix, des voies et dévoiements (ou vrais) qui sous prétexte de rendre justice trouvent normal (no mâles ?) de jeter en pâture, si sûres, tout ce qui dépasse, pardon, je veux dire tout ce qui nous dépasse, au risque de briser des vies et transformer des chemins en voies sans issue. La sagesse voudrait que tout soit établi avant que de ne dire et médire : il semble bien que cela n'ait pas pu fonctionner jusqu'alors et qu'il faille malgré de nombreuses failles s'en remettre dorénavant (d'ores et navrant) aux réseaux sociaux, à internet et à sa fameuse toile qui n'aura jamais aussi bien porté son nom…
Dernièrement, nous aurons étééconduits à plusieurs reprises, où, parole contre parole, on ne semble pas avoir été crus dans nos intentions, bonnes cela va de soi : nous n'avons pas pour autant insisté lourdement ou tenté de forcer qui que ce soit...
Fort heureusement, d'autres nous ont accordé leur confiance, pour les exactes et mêmes raisons que ceux qui ne l'auront pas fait : croire ou ne pas croire, on y revient, donc... Ainsi nous élaborons le projet de signalétique et de fresques du tout nouvel Hôtel-Lodge “Avancher“à Val d'Isère. Je présenterai prochainement l'identité visuelle du Haut-Béarn (communauté de communes) et de Pyrénées Béarnaises (office de tourisme) à Oloron-Sainte-Marie, territoire des plus beaux qui soit. Le nom et l'identité visuelle que nous avons créés pour le réseau des transports en commun de l'agglomération de Saint-Malo ont été validés et devraient bientôt être dévoilés (comprenne qui pourra !). Je me rends bientôt à Charleville-Mézières pour la soutenance du projet de dénomination et d'identité du futur campus des Ardennes : je vous tiendrai informé du résultat, cela va de soi. On ne va pas commencer à se mentir !
Dessin de Gulliver par Frank Sandres pour Durex, quelque peu modifié par mes soins.