Il a étéévoqué un instant (avant machine arrière toute...) que la chance serait désormais un des critères de sélection pour devenir étudiant en médecine (Île-de-France). En effet, bien qu'il eut fallu toujours être un “brillant“élève (en tout cas avoir la mémoire infaillible…), l'étudiant aurait également dû compter sur sa bonne étoile, en plus de ne pas être dans la lune, pour prétendre pouvoir se faire appeler un jour "Docteur" : le nombre d'inscrits étant supérieur au nombre de places, c'est un tirage au sort qui aurait décidé ou non de son admission à la faculté.
J'imagine déjà la procédure d'inscription, où se tenant devant un arbitre, pièce d'un euro en main (ou plutôt d'un billet de 200, on est en médecine que diantre !), il aurait fallu se décider entre pile ou face, sorte de répétition au choix d'une future carrière qui, lorsque vous l'embrassez, vous conduit à opter entre devenir proctologue ou chirurgien dentiste… On embrasse parfois ce qu'on peut !
Nos politiques ont décidément de merveilleuses idées, qu'ils s'appliquent étrangement (!) rarement à eux-mêmes. Je serais d'avis que cette sorte de nouvelle loterie fût essayée en tout premier lieu sur leurs propres personnes afin d'en valider ou non la perspicacité ! Mais oui, songez-y, il y a tant et tant d'appelés (enfin, plutôt des qui s'appellent…) pour si peu d'élus (quoi que...), tant de candidats aux primaires (c'est même plus souvent la maternelle…), tant de sauveurs potentiels (et potentats…), tant de personnes indispensables (et dispendieuses...) au fonctionnement de notre République, qu'il conviendrait d'introduire un peu d'aléa dans le choix de ces édiles. Ainsi l'injustice (ou la justice, c'est selon) liée au hasard permettrait d'en écarter “naturellement“ certains au profit d'autres, pas plus ni moins compétents, mais simplement plus chanceux. On verrait ainsi à coup sûr des professionnels des élections disparaître sur un coup de dé et de parfaits néophytes émerger de l'anonymat. Que n'y avons nous pas pensé plus tôt ?
Tout examen, toute candidature, toute réponse contient déjà suffisamment sa part de chance ou de malchance pour que l'on en rajoute encore une. Combien avons-nous gagné ou perdu de dossiers non pour la seule raison de leur bonne ou moins bonne qualité, mais parce que les circonstances étaient ou n'étaient pas réunies ?
À moins bien sûr que l'on ne veuille en revenir à la justice “divine“ pour choisir l'un plutôt qu'un autre, ce qui en ces temps ne présage, dans tous les cas, rien de bon…
Nous avons eu la “chance“ d'avoir été retenus pour la conception et la réalisation de l'exposition "Les épaves sous-marines de la première guerre mondiale" (Agence des Aires Marines Protégées, Boulogne-sur-Mer) ainsi que pour l'étude, la conception et le suivi de réalisation de la signalétique de l'espace Jean Marie Poirier (Cinéma, salle de spectacle, espace d'exposition, restauration, etc.) pour la Ville de Sucy en Brie. Le Centre des Monuments Nationaux, CMN, nous a également confié l'étude et la conception des projets signalétiques pour les châteaux de Montal (46), de Villeneuve-Lembron (63) et de Vincennes (94).